Les syndicats boycottent la présentation des moyens alloués dans le second degré en Mayenne
Les personnels de l’Éducation nationale ont déjà fait entendre leur mécontentement et leurs revendications. En Mayenne, les organisations syndicales (CGT Éduc’action, FNEC-FP FO, FSU, Unsa Éducation) ont décidé de ne pas siéger au Comité social d’administration départemental (CSAD), relatif aux moyens dans le second degré, ce mardi 6 février 2024.
Comme dans d’autres départements, les organisations syndicales représentatives de la Mayenne (CGT Éduc’action, FNEC-FP FO, FSU, Unsa Éducation) ont décidé de ne pas siéger au Comité social d’administration départemental (Csad), relatif aux moyens dans le second degré, ce mardi 6 février 2024.
« Montrer notre mécontentement »
Objectif ? « Marquer le coup et montrer notre mécontentement », explique Véronique Heisserer, secrétaire départementale de la CGT Éduc53, au nom de l’intersyndicale. « Au moment où la ministre de l’Education dit qu’il n’y aura pas de suppressions, on apprend qu’il y en aura 10 », essentiellement dans les lycées. « Ce n’est plus un décalage, c’est un mensonge. »
Concrètement, cette baisse de moyens engendre des fermetures de classes (8 dans les collèges et 6 dans les lycées) et des heures en moins (369 selon l’intersyndicale). « Nous demandons l’annulation des suppressions de postes qui dégradent les conditions de travail, et par conséquent, les conditions d’apprentissage. »
Un manque de dialogue
Cette action, qui « reste rare et pas réalisée de gaieté de cœur », intervient dans « un contexte de forte colère des personnels de l’Éducation Nationale, exprimée par la grève et dans la rue ». Elle se veut symbolique. « Pour dialoguer, il faut être deux. »
Les syndicats dénoncent une absence « une absence de dialogue social serein. Les moyens attribués ont été portés à notre connaissance tardivement. On nous met devant une situation catastrophique, sur laquelle nous n’avons aucune prise. »
Un comité social d’administration départemental de repli aura lieu le 15 février. « On ne s’attend pas à des annonces révolutionnaires, mais on espère une écoute, attentive. »