Face aux discours dénigrant la valeur et l’utilité du baccalauréat, à la sélection dans un nombre croissant de filières du supérieur, le SNES-FSU réaffirme son attachement à un bac conçu comme premier grade universitaire qui n’en rabatte ni sur ses objectifs ni sur son contenu.

Les constats :

*Plus de 20 % des jeunes n’accèdent pas encore au baccalauréat

*Élever le niveau de qualification est une exigence démocratique et une exigence économique.

Pour cela, Le SNES-FSU revendique :

➜Davantage d’élèves menés aux différents baccalauréats et au-delà !

➜ Un diplôme de même valeur sur tout le territoire

➜Partout en France, le bac doit ouvrir aux mêmes droits, permettant la poursuite d’études.

Les constats :

*La multiplication d’épreuves en cours d’année ou de formation développe le caractère local du bac et désorganise la scolarité.

*Les pressions hiérarchiques sur les correcteurs et les jurys desservent la valeur du diplôme.

* Le raccourcissement des délais de correction, l’augmentation du nombre de candidats pour un nombre de correcteurs et d’examinateurs insuffisant fragilisent l’examen.

Pour cela, le SNES-FSU revendique :

➜Les mêmes épreuves nationales et terminales sur tout le territoire.

➜L’égalité de traitement entre les candidats.

➜Des conditions de correction et d’examen qui permettent de garantir la qualité de l’évaluation.