La plateforme emplois-climat, qui réunit plusieurs syndicats, dont la FSU, et associations sociales et environnementales, a publié jeudi 12 janvier son rapport « un million d’emplois pour le climat ».
http://sd53.fsu.fr/IMG/odg/emploi_climat.odg
Ce rapport montre qu’une transition écologique riche en emplois de bonne qualité est possible et finançable : la longue liste des niches fiscales défavorables à la transition écologique et la perte de recettes due à la fraude et à l’évasion fiscale sont les gisements qu’il faut exploiter pour la financer en complément de la nécessaire reprise en main du crédit. Il met en évidence que les opérations de reconversion industrielle peuvent aboutir à autre chose que des délocalisations ou des effets agissant au détriment des salarié.e.s actuellement en poste.
Disons-le simplement : il n’y a pas d’emplois sur une planète morte ! Et réciproquement, c’est en créant massivement des emplois dans la transition écologique et sociale que nous pourrons « sauver le climat ».
Le rapport soumet au débat public une série de constats et de propositions qui permettraient d’apporter une réponse au chômage et d’entrer de plein pied dans la transition écologique.
Si l’argent nécessaire pour mener à bien une transition écologique juste socialement ne manque pas, la volonté politique fait, par contre, cruellement défaut. Les organisations signataires s’engagent ainsi à mener campagne à ce sujet dans les semaines et mois qui arrivent.
Le Snetap-FSU, en travaillant à la rédaction de ce rapport, s’est engagé dans cette première phase d’analyse et de propositions. Avec la FSU, il poursuivra dans les semaines et les mois à venir son engagement par une campagne d’appel à des investissements publics et des politiques favorisant la création de ces emplois qui permettront d’accélérer la transition écologique. Il œuvrera notamment pour des politiques de formation ambitieuses dans ce domaine.
Site de la plate-forme : http://emplois-climat.fr/
Lien direct vers le rapport : http://emplois-climat.fr/le-rapport/
Les organisations partenaires : Alofa Tuvalu, Alternatiba, Amis de la terre, Collectif Roosevelt, Confédération paysanne, Emmaüs France, Fédération syndicale unitaire (FSU), Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP), Réseau Action Climat, Union syndicale Solidaires. Avec le soutien de la Ligue des droits de l’Homme et de la Fondation Heinrich Böll Stiftung France.