La FSU poursuit sa lutte contre la précarité dans la Fonction publique. Aujourd’hui, un·e agent·e sur cinq n’est toujours pas titulaire : contractuel·les de droit public, de droit privé ou fonctionnaires à temps incomplet dans le versant territorial, recruté·es sur des fonctions normalement assurées par des fonctionnaires ou sur des fonctions uniquement mises en œuvre par le biais de contrat comme par exemple les AESH.

Ce sont des personnes à qui l’administration impose des temps partiels et des salaires souvent plus faibles que ceux des fonctionnaires. Cette situation touche plus particulièrement les femmes et les jeunes.

C’est pour dénoncer cette situation, revendiquer un plan de titularisation et de résorption de la précarité que la FSU rassemblera le 25 mai des délégations d’agent·es contractuel·les de tous les secteurs de la Fonction publique.

Un rassemblement sera organisé à 14 h (métro Solférino) auquel seront convié·es des représentant·es politiques pour échanger sur cette thématique.

Concrètement, cette journée s’organise en deux temps

– Un temps de formation qui sera l’occasion d’échanger sur les conséquences de la LTFP et des multiples dérogations qu’elle a ouvertes pour faciliter le recours à l’emploi contractuel en lieu et place de l’affectation de titulaires, notamment sur la situation des personnels et des collectifs de travail. Il s’agira donc aussi de regarder les évolutions des décrets qui régissent les dispositions applicables aux collègues contractuel-les. Nous ferons le point sur les mesures intermédiaires à défendre pour améliorer les conditions d’emploi, de travail et de rémunération des agent-es sous contrats. Et nous aborderons la revendication de la FSU en matière de plans de titularisation et de modalités de leur mise en oeuvre à la faveur des personnels.
Inscriptions ici : https://formation.fsu.fr/events/detail/NON+TITULAIRES++et+loi+TFP+-++Lutter+contre+la+pr%C3%A9carit%C3%A9

– Un temps d’action sous la forme d’un rassemblement pour exprimer nos revendications à 14h place Bainville, depuis le refus de la précarité, en passant par la reconnaissance de notre travail, des conditions de recrutement et d’évolutions professionnelles, jusqu’à l’exigence de la titularisation. Nous contactons les partis politiques pour qu’ils viennent s’exprimer lors de ce rassemblement afin que nous connaissions leurs programmes concernant cette question